Ultimate Tape

Salut à toi peuple du Zigo! Un saut côté dépressif, c’est de saison. Soyons prévoyants, on ne sait jamais, l’hiver n’est pas tout à fait terminé.

Ci-gît la B.O. de mon existence. Ces titres doivent m’accompagner sur le bateau d’Âqen. MaD, je compte sur toi pour veiller au grain, parce que 1/ il est hors de question que d’autres choisissent à ma place et 2/ j’vais pas, au final, me taper les co***ries d’usage. Alors peu importe l’ordre mais que mes oreilles se souviennent une dernière fois…

De ce fabuleux troubadour-grenouille qui a bercé mes jours. 

De ce kiffant mélange indécent, 

idem pour ces Bon-nes caresses.

De ces divines notes métalliques, à jamais dans mon âme et gravées sur ma peau.

De ce doux remède à mon arythmie cardiaque (oups… trop tard!).

De ce fabuleux flow insufflé (Dieu que cette voix va me manquer).

De ce chemin tracé, donnant sur l’immortalité.

De ces Irlandais flamboyants.

De ces girondins qui taclaient sans crampons.

De mes loving monkeys.

De ce prince de l’écriture et de la rime.

De ce legal alien.

De ce refrain angélique.

Du plus merveilleux des poèmes, par le plus merveilleux des hommes.

Et ajouté, depuis peu…

J’en connais qui vont s’arracher les cheveux, grincer des dents, est-ce important? Surtout tu balances pas les traductions pour pas effrayer mes « admirateurs » (ou si, tiens ce serait assez drôle)Désolée, car en plus, je vais te faire dépasser le timing habituel de la cérémonie funéraire, et on va te regarder d’un sale œil.

En même temps, je n’ai jamais rien respecté d’autre que les êtres vivants et, en prime, il est plutôt rare de mourir deux fois. C’est MA journée, alors si j’pouvais savourer tranquille, ça m’irait!

Cheers.

MeloP ζ

6 Comments

  1. L’averse au bord des cils, ses paluches fripées et tremblotantes distribuant les précieux rouleaux de parchemins v.o./v.f., une vieille râleuse titube dans la combiviper amphibie pleine à craquer. Il ne se passe pas dix secondes sans qu’elle jette au pilote un regard glacial, ses blancs sourcils en friche méchamment froncés, avant de lui désigner du menton le poste radio-cassette : y a plutôt intérêt à ce que le moteur se mette à tourner en cadence avec la play-list sinon un sort de crapaud putride va direct lui gicler en travers de la frimousse.
    Un quidam frappe alors au carreau, sa lyre aiguisée et son orgue bon-tant-pis sous l’bras. D’un geste elle le catapulte un pétamètre plus loin, contre un gros platane martien, puis, la moue soudée à la grimace, elle zyeute en une louchée le reste de l’équipage et lance de sa plus jolie voix de crécelle enrouée : « d’autres amateurs de quiche? ».

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  2. Bohemian Rapsody est celle que je ne peux m’empêcher de chanter à tue-tête (mes excuses à Freddie). Le grand Bowie a été pas mal évoqué sur Zigomaphone (Suffragette City et Hunky Dory) car MaD et moi, justement, n’aimons pas toujours les mêmes époques.

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