Plongée citadine

Plop ! Tiens, j’ai dit « Plop ! ».

Laissons Oma Zig se rendormir moelleusement sur la brioche à moquette qui lui sert d’oreiller et accessoirement de chat. Le tram filait et j’avais ça en tête. Pourquoi celui-là plutôt qu’un autre, aucune idée, le morceau venait juste de s’installer. Lorsque les portes m’ont laissée descendre sur le trottoir leurs lèvres de caoutchouc noir esquissaient un large sourire narquois. Elles préparaient une étrange surprise à la fermeture. Mes mirettes globuleuses se mirent à tilter gravement.

J‘allais d’ailleurs entreprendre la montée en rappel du premier réverbère venu quand surgit une sonomobile, vitres baissées. Elle me tint à peu près ce langage. J’ai fui jusqu’à une grosse fontaine et me suis jetée dedans. Splash ! Et l’eau, eh bien l’eau ça détend. Mille et une bulles aux pieds en observant les pigeons. Je flotte, bougon de liège, je dérive et me fracasse sur le rebord.  Les nuages sous mon casque s’éparpillent, une fringale extraordinaire me nacre les papilles. Mon infaillible flair visuel scrute l’horizon du trottoir d’en face. Une fast-taverne. J’entre. Régénération nutritive silencieuse. Le temps se ramollit, les aiguilles stagnent.

Un méduse-burger plus tard, la paille à soda figée entre les crocs, je franchis en crabe le paillasson qui me crie Encore Vous ?. Fichtre.

Très sympa ton petit mélange ma Zigo. J’avoue… j’aime encore les Cure. Pas d’explication au phénomène, c’est comme un doudou que l’on conserve… Dois-je préciser que j’ai toujours autant de mal avec Nina 😉 MP

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