Juré, craché, fini les soirées arrosées entraînant des idées stupides. Bref… Ça va pas me sortir du pétrin déguisé dans lequel j’me trouve. J’ai l’allure d’une hyène dépressive, asphyxiée par ce costume lycra-pailleté, juchée sur des compensées bleu-flashy difficiles à dissimuler. Dernier raccord maquillage, ZigomaD ne va pas tarder… J’ai chaud, c’est fou ça! Merci pour l’attente. Ça commence à gratter.
Enfin la bougresse se pointe et… se bidonne? Va m’le payer, c’est moi qui vous l’dis, rira bien qui rira la dernière! En même temps son habit de lumière n’est pas mal non plus et la perruque lui va si bien. Let’s go et par pitié MaD, évite le flash d’un radar susceptible d’immortaliser notre équipée sauvage, à défaut d’échapper aux gestes d’encouragement du bourrin arrêté à nos côtés au feu. J’vais descendre lui en coller une!
Sourions, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. L’accoutrement des autres rassure un minimum. Les bras se tendent chaleureusement et nous emportent, sans résistance finalement.
La danse m’absorbe et après une ultime sudation (cette combi est définitivement une merdouille), je tombe sur Sam déjà presque écroulé près du buffet, ayant plus que noyé son chagrin, se demandant si son âme sœur va finalement le rejoindre. Impossible d’échapper à ses interminables tirades, le gus utopiste est sévèrement lourdingue après abus. Je l’aime cet homme mais pas dans cet état. 10 contre 1 qu’il va s’endormir droit dans ses santiags ou vomir (pitié pas sur mes sublimes pompes, ce serait tellement dommage).
Apercevant MaD à l’autre bout de la pièce, je fonce, tentant vainement de le semer. Il s’accroche. Le côté hypnotique des shoes je présume! Me voilà bonne pour une nouvelle théorie paradisiaque (vider JD et mourir). Formidable!
Pas le temps de développer, il s’écroule (j’aurai dû parier). Tu t’es gouré de porte mon Sam et j’pense que tu vas amèrement le regretter. En attendant j’vais trouver des volontaires pour te porter à l’étage.
MeloP ζ