Between The Devil & The Deep Blue Sea

Music doesn’t lie. If there is something to be changed in this world, then it can only happen through music – Jimi Hendrix

Ohé de la ZigomaD, tu m’as affublée de bottines donc je tape du pied. Permets-moi de t’exhiber de nouveaux copains, et on va commencer tout doux, tout pop, tout… Tu me connais ça ne va pas durer.

Bon, mettons les pendules à l’heure, les barres sur les T et les points sur les I, je ne fais absolument pas partie des belettes se pâmant devant Mr Adam, mais surgissant juste devant moi, tous tatouages apparents, je vais subitement me mettre à bégayer, je plonge dans l’oubli et le rêve. C’est compliqué de respirer quand il te fait son show (ou chaud, les deux écritures sont possibles). Pas besoin de nouveau lever de rideau, j’abdique. D’ailleurs je le soupçonne de compléter sa potion de quelque subtil charme, pour faire tituber à ce point mes neurones. Mais… je dois m’en aller, il faut tout oublier-er (message subliminal).

Emmitouflée dans ma capeline, je commence mon voyage. La lune, intense, me guide. Seule dans la forêt, j’ai peur du grand méchant loup, enfin de sa mère. Le vent souffle malicieusement dans les branches, découvrant les falaises et les nids d’aiglons au repos, eux (c’est pas comme ma chair de poule) Je vagabonde, rapidement car comme le stipule le proverbe : femme apeurée vaut deux sprinters. On ne sait jamais, au détour d’une souche, je pourrais rencontrer un aventurier armé, capable de m’amener à trépas. J’ai tellement couru que me voilà, en un rien de temps, assise dans le train lumineux et chauffé. J’ vais pouvoir reprendre mon souffle.

À peine sortie de ma torpeur, la descente du wagon est toute aussi épique. Avant la ville je dois emprunter une ruelle à la lueur de quelques fenêtres, hélas trop hautes pour m’éclairer correctement. Une radio assourdissante en fond ; celle qui met en alerte, tant elle est susceptible de dissimuler à nos sens quelque embûche. Néanmoins, je suis dans mon élément parmi les pinailleurs. Au coin de la rue, le « hasardeux » contact foudroyant. Un mot mon amour, mon réconfort, allons folâtrer sous les réverbères et les néons, comme deux marmots.

J’ai survécu à la futaie, la rame et la venelle, pour glisser dans l’acropole animée et amusante. N’empêche que l’animalité règne bizarrement plus ici que par la cambrousse. Cela provient sans doute des moyens illimités de chacun. L’homme, si absorbé par son petit rang au hit-parade conso-social, en devient pathétique. Ne pourrait-il pas pour une fois, lorgner du côté du vrai sens de l’existence, celui qu’il serait certainement bon de prendre ?

Un avis sur la question les Zigos ?

MeloP ζ

Zigomad says : J’ha-llu-ci-ne : il ne reste pas le moindre centimètre carré de moquette ! MelooooOOO ? Je bondis dans mes sabots-fusée pour un tour de rince-méninges ! Mettre l’ambiance à fond ou en fond, c’est une idée. Je les classe du plus créatif au plus copie de modèle existant ou ayant existé : Shaka Ponk > WolfMother > Black Stone Cherry > Maroon 5. (Maintenant si on parle de for-ever-and-ever je hurle 5 Years, Back In Black ou Antiworld)

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