Girl Power II

If music be the food of love, play on – William Shakespeare

Il ne fut pas aisé d’attraper Ô Mazig ce coup-ci, pas d’autre alternative que de sortir le lasso... C’est reparti pour à base de gonzesse vocalement primée, et, fringuée, histoire de chambouler la tendance (qui malgré tout s’inverse depuis que l’une d’entre elles a raflé tous les honneurs). En piste !

Admirez la trapéziste, en amazone sur sa barre, tel une toute douce fée : Sia. Applaudissements Mesdames et Messieurs. N’est-elle pas trop chou avec ses petites pompes incroyables, son costume rigolo et immettable. En tout cas, se balançant sagement, son intonation virevoltante résonne, m’étourdit et me galvanise. Empreinte de fausse candeur, vaguement illuminée, elle a l’air de se demander ce qu’elle fiche accrochée si haut sous ce chapiteau. Nulle crainte de la chute, sa fin (je choisis aussi cette possibilité au cas où) est déterminée.

Monsieur Loyal annonce le clown de service (non j’plaisante), la dompteuse, sérieuse parce que parfaite (y a du standing à tenir). Tout près de nous, face à ses fauves, Emeli nous projette son talent. Dans son habit de lumière, de son inflexion foncièrement kiffante, elle étouffe l’endormissement et colle le frisson. Sa voix, tout droit échappée du paradis, coule si naturellement, nous embarque vers les sommets. Vu sa manière de procéder, j’espère la suite aussi réussie.

Place à la chiromancie. Mme Adele et sa scandaleuse prédisposition et le ciel m’est témoin (Attention vous assistez à deux disparitions en direct, la douche froide pour ZigomaD, tandis que moi je succombe aux beaux yeux de Daniel), la belle a su, dès ses premiers balbutiements, faire chavirer mon scepticisme, grâce à son timbre envoûtant et ses love-cartes, pourtant je ne suis absolument pas pro chansons d’amour à la c… Elle mystifie avec un mantra chaud et mûr, une façon de se vêtir et de se coiffo-choucrouter, ne collant pas du tout à son jeune âge. Qu’importe, c’est tout bonnement époustouflant.

Le Barnum ne refermera ses portes qu’après le numéro, sous les spots et les roulements de tambour, de la funambule Beth, habile californienne tatouée avec parfois une coupe à la Cruella (pas grave, ‘toute façon j’mate la gauche de l’écran). Regardez la, si concentrée sur son fil, avec pour balancier sa capacité inouïe et ses accords, sur lesquels mes pieds aiment battre la mesure et ma tête, dodeliner. Un air de blues génial.

Bon allez ZigomaD tu peux y aller, te lâcher et me laminer, j’suis prête, mais sache quand que ça ne changera absolument pas mes playlists.

MeloP φ

Zigomad says : One, two, test micro…hum…bon. Alors. Bon… Même si, disons, je bois avant de lancer la playlist, je reste assise au bord du verre pendant que mes orteils tournicotent dans l’eau glacée sans trop y croire. Spa grave, parce que toute empaquetée et joliment enrubannée, j’ai une fiole mégavitaminée planquée dans l’immense poche intérieure de ma cape. Oo D T’en veux, Melo ?

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