A Night at The Opera

I won’t be a rock star. I will be a legend – Freddie Mercury (20/20 donc)

Ça s’appelle, attaquer la montagne en escarpins, avec, en guise de piolet, une épingle à cheveux. Mais j’vais tout de même pas jeter l’éponge docilement, c’est pas mon genre. Bien évidemment quand le céleste vous cause et armée comme je le suis, ça risque d’être long, j’espère donc que vous avez quelques heures devant vous les Zigos. Calez-vous confortablement, c’est parti.

Pas sous pression la Melo… Ce quatuor flamboyant a si nettement marqué la rock-history que je ne sais par où commencerTelle une souris sur le seuil d’une fromagerie, voulant se repaître de tout, tournant et retournant la tête en tous sens, ne sachant par quel merveilleux morceau commencer la dégustation. Merci pour ce miracle que fut l’arrivée de ces hallucinantes « majestés »!

Affranchissons nous des incontournables, hymnes absolus, sans lesquels le monde n’aurait pas tout à fait le même visage, qui ont su traverser, qui traverserons les siècles à l’image de leur démesure et qui, perpétuellement, berceront nos jours dans une giga-féérique spirale

Encaissons de plein fouet leur vision musicale si effroyablement incisive, saisissante à chaque opus, mégalomaniaque, enchanteresse et surnaturelle. Facile de frapper juste, avec cette voix incomparable et inégalée (n’en déplaise à certains), s’insinuant dans les tréfonds de nos pavillons et les moindres recoins de nos veines, avec toute la sublime et chimérique délicatesse possible, au point de ne plus pouvoir s’en passer.

Une vassalité nous portant au firmament, nous rappelant obligatoirement à de cycliques et plaisants voyages. Étirons nos bras pour recevoir extase et béatitude. Un court laps de temps afin d’atteindre le nirvana, le ravissement, étendus sur un nuage au-dessus de vastes flots mélodieux, incapables d’en redescendre, si langoureusement engourdis sur notre nébulosité symphonique, en contemplation de cette reine blanche immaculée, qui nous tétanise.

Puis la nuit s’en est venue. Le froid, le manque. Reste les stigmates, l’empreinte et les parfums, qui malheureusement ne pourront combler la brûlure atroce de l’absence. 

Quel charme enchanteur, quelle merveilleuse fée s’est penchée sur ce berceau, que je la bénisse à jamais de m’avoir permis d’entendre le fantastique, le divin?

Nul mystère. Rien d’autre ne peut expliquer que le Phénomène, privé de racines à cause de ses préférences exhibées (constatons si peu de changements depuis les 70’s), prenne sa revanche et devienne cette icône maintes fois encensée.

Je pourrais persister encore et encore, l’amputation est titanesque. Mais la rétrospective vous a certainement emportés et je sens MaD encore dans les limbes, non?

MeloP φ

Zigomad says : …and another bites, another bites, another one bites the dust et je n’ai jamais pu empêcher mes pieds de se mettre à gigoter ni ma mâchoire de remuer, et d’ailleurs, à bien y réfléchir, je n’ai jamais voulu les en empêcher Oo ). La Grande-Bretagne, Terre des Angles, Royaume de Logres, abrite une corne d’abondance magique dont la puissance créative dépasse l’entendement et l’imagination (Arctic Monkeys, Bauhaus, Black Sabbath, David Bowie, The Beatles, The Cure, Depeche Mode, Eurythmics, Joy Division, Kate Bush, Led Zeppelin, Muse, The Pogues, Radiohead, The Rolling Stones, Siouxsie and the Bandhees, The Smiths, The Who …etc). Queen y a fait son nid, ses premières envolées, et a déployé toute sa force, toute son énergie, offrant une oeuvre éternellement nourricière.

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