L’avantage qu’il y a d’entretenir une réputation de feignant, c’est que ça évite même la peine de faire semblant de travailler.
Oyez Oyez Zigo(e)s – Révélation du jour (au risque de vous choquer) : on a toutes et tous un Jacques dans notre vie. Si, si, j’vous assure, cherchez bien.
En ce qui me concerne, j’en ai plusieurs, mais j’ai choisi de m’attacher au plus « infréquentable » : Mônsieur Dutronc.
J’suis tombée, bon gré, mal gré, dans nombre de potions, étant gosse, mais celle-ci, au goût si moelleux et liquoreux, je m’y suis amarrée comme une liane, sans finalement (même en y réfléchissant bien), savoir pourquoi. LA séduction à l’état pur. J’ai cependant quelques débuts de piste :
– Son impondérable clairvoyance puisque ses refrains, frauduleusement dégagés, si trompeusement légers, trouvent encore un écho excessivement actuel.
– Sa capacité à faire d’un simple couplet, un leitmotiv marqué et mémorable.
– Son audacieuse manière, si peu chevaleresque, de célébrer l’amour et les femmes, sorte de désirable anti prince-gnangnan, au charme troublant.
– Son physique ravageur (avis personnel), savant dosage de sourire timide, menton carré, bouche bien dessinée, enlaçant sensuellement un cigare, le tout ensoleillé par des prunelles bleues et hypnotiques.
– Son côté faussement désinvolte, le plus possible à contre-pied de la bienséance mais à contrepoint de la tolérance et, sans complaisance, caustiquement tourné vers ses semblables.
– Son affranchissement, sa liberté…
Nul besoin de plus d’explications, j’aime cet homme c’est tout (et j’suis pas la seule). Je continuerai de fredonner ses paroles des années encore.
Le Jacques de ma MaDcop serait plutôt Brel mais ….
MeloP φ