¡Buenos días, les tympans masqués! Juchée sur une galette volante en balade, les bras déployés face au grand courant aérien, je catapulte en gloussant des bombes à nectar sur les carafes des zigofollowers.
Drap coule au vent pire et enveloppe les muses de mains invisibles, voici l’arbre humain tel qu’il prit racine en nos souffles et sourires pour ne plus jamais cesser de s’épanouir. Une splendide forêt de funambululeurs tempoètes s’éveille et croît sous le regard étincelant de malice du Lumaestro du Crabouif, monsieur Jacques Higelin.
Régalez-vous les mandibules, les ondes chahutées puisant sous l’écorce une sève musicale enjouée et délicate. Promenez-vous à l’envi jusqu’à l’envie, frémir chanter frissonner fredonner tressaillir bondir vaciller et danser.
Auprès de ses notes vous vivrez heureux*. Approchez-vous de ses vingt branches, pour y poser les frêles pattes de vos palpitants, vous pauser la carcasse : ça requinque merveilleusement. Les tifs embrumés, regarder ses pieds jouer avec les mots.
ZD
* Emprunté à Georges Brassens (1955, Chanson pour l’Auvergnat, Auprès de Mon Arbre)
