Ring Ring

[ Playlist ]

I think ABBA have a pure joy to their music and that’s what makes them extraordinary – Bono

Nous avons tous au fond du tréfonds du cœur, une musique considérée par l’élite comme « honteuse » (inutile de se mentir).

Nous dissimulons pudiquement la mélodie sur laquelle notre corps souffre de réagir, notre système nerveux central de trépigner et nos cordes vocales de vibrer (ceux qui prétendront le contraire passeront pour quelque peu hypocrites). Gonflée d’humour et d’autodérision (ou d’un maigre amour propre), et quitte à me trimbaler à vie des casseroles monstrueuses… Coming Out.

Loin de Metallica ou Pearl Jam, triple axel-sound jusqu’à mon flonflon méprisable : ABBA (j’en connais qui se trémoussent sur Village People.Ok… moi aussi!).

Exceptés les tennismen et les p’tits pains, le fleuron du produit suédois. LE groupe porte-drapeau des paillettes, des combis moulantes, des plumettes, des chaussures gravement compensées, mais surtout synonyme de bonne humeur et de guinche non-stop (you’re the dancing queen / young and sweet / only seventeen – À peu près l’âge que je m’attribue séant).

Réminiscence de l’enfance? Bug de mon subconscient? Impossible à déterminer, mais, même si, dans le métro, on me passait Money Money Money, je serais capable de partir en live, droit dans le carrelage!

Comment résister au martelage de couplets repris partout à foison : Version film d’anthologie ou road-movie – Madone ayant besoin de se remettre en selle (j’voudrais pas être féroce mais le succès là, c’est sa choré ou le leitmotiv abbastique?). 

Et même sur les titres plus intimistes : Fernando / The Winner Takes It All, je craque… Mince j’suis accro. SOS!

Pour parfaire le désabusement de MaD, beaucoup sont à priori à mettre dans le même sac que ma pauvre pomme : Madness, Sinead O’Connor, Boy George et le zigomouton gris Arno. Sur ce, je cours me planquer! Bonne semaine.

MeloP φ