Ahoy!
J’ai longtemps rêvé (j’en rêve encore) de sillonner les mers, d’être pirate (ou la femme du pirate) mais quand même! De là à me j’ter un sort et m’envoyer bouler sur le pont d’un navire, MaD a fait très fort.
Tout ça parce que l’approche des fêtes de fin d’année me donne l’envie de prendre le large. À coup de turbo-baguette courroucée, me voilà projetée au fond d’une fiole, sur la proue d’un légendaire cap-hornier. Juste le temps de m’agripper au misaine et c’est l’envol pour le pays imaginaire. Accrochez-vous au cordage, malgré le faible risque de tangage, tentons d’éviter l’écueil…
Tout de bois, de fer, mon majestueux Trois-Mâts, contre vents et marées, se dresse, aussi fièrement que son pavillon, au creux des vagues, les sabords entrouverts, prêt à en découdre, nuits et jours.
Quelque part, au milieu des flots à perte de longue-vue, à l’ombre des glorieuses voiles dilatées, mon regard reste fixé sur l’horizon. Ô Immensité.
À des miles des côtes, entre l’azur et le marine, le bleu ravit mes pupilles. Je ne me sens ni seule, ni naufragée. Ô Liberté.
Le sextant à portée de main, manœuvrant la barre, je file direction le bout du monde, à la recherche d’un paradis ensoleillé – In the middle, under a clear blue sky, the sun can only burn for you and I. Ô sérénité.
Finalement MaD, j’ignore l’heure de mon retour, on risque d’être séparées un p’tit moment et pour parfaire ton mal de mer… I am sailing, I am sailing [] cross the sea.
MeloP ζ