Psaume Rouge

Hola mes Zigos. MaD, qui, depuis peu, ne se plie plus aux règles (ça c’est une autre histoire), le nez au vent, meumeumant « you don’t have to put on the red light », a eu la fa-bu-leuse idée de me demander un GOW carmin.

Mon visage s’est, direct, teinté d’écarlate et MaDolete, chaperon diabolique en habit de lumière, a commencé à ricaner en agitant ardemment sa muleta.

Balancer du rouge… Finalement, c’pas mal ça. J’ai dit banco et, à son air étonné, demandé de toute urgence une révision de son sonotone (banco MaD… pas blanco).

Alors oui, banco à LA couleur paradoxale par excellence. C’est chaleureux et enveloppant, flamboyant et agressif, le rouge. C’est une tempête de pulsions, de passions, le rouge. C’est la vie, l’amour, la passion, la mort, la haine…

La colère aussi! Ça va saigner, MaDelito sera mise en pièces.

Fallait pas déclencher la révolte et éviter cette énième provocation qui, obligatoirement, me mènerait à l’insoumission.

Objectif : embobiner El MaDobés, en battant des cils, en lui offrant un énorme bouquet ou par la force (en dernier recours).

‘Suffit de l’appâter gentiment avec de gourmandes poignées de cerises ou en lui proposant une simple promenade dans d’agréables champs de coquelicots (pour mieux la balancer au milieu des fourmis).

Elle va manger sa pañoleta (son bolo), sa montera (son canotier) et ses zapatillas (ses tongs), et dans cet ordre, en plus.

Au cœur du volcan le toréador! Ce sera ni coleta (pas la chanteuse, le chignon), ni faja (ceinture) et la talequilla (short à fleurs) cherra, tout comme ses oreilles.