Hello mes Zigos! Nouvelle promenade du samedi dans le puits musical sans fond de mon Eldorado, ma très chère britannie. Triple-bond arrière et survol de quelques quarante années (et des poussières). Ce soir, we’ll move like Jagger or we’ll die tryin’…
So, please allow me to introduce myself… Heu?! Même si j’aurais trop kiffé d’être une de leurs choristes, je voulais dire, to introduce… The Rolling Stones.
Quand nous avons évoqué leur cas avec MaD, nous avons chacune réveillé notre mantra stonesque. Deux mélodies me sont directement arrivées dans le bourrichon Sympathy For The Devil et le must du must Paint It Black. Je pourrais les écouter en boucle une journée entière sans ressentir une once de lassitude.
Les présentations sont-elles nécessaires? Même les plus jeunes d’entre nous connaissent au minimum leur logo et leur hymne, ont certainement déjà croisé leurs titres au détour d’une publicité et ne seront donc pas totalement largués. Mais…
Pour mémoire (et parce que sinon, ce post serait sans grand intérêt), parcourons la formation originale.
Brian Jones, guitariste (multi-instrumentiste en fait) mis à l’écart à cause de son amour beaucoup trop prononcé pour les narcotiques, retrouvé mort dans sa piscine, parti rejoindre le célèbre Club des 27.
Comme il y eut un 5ème Beatles, il y eut un 6ème Stones : Stu, Ian Stewart, pianiste, qui ne cadrait pas avec l’image voulue. Il quitta le groupe mais resta leur pianiste attitré et leur road-manager jusqu’à sa disparition.
Keith Richards, guitariste, compositeur avec Jagger de la majeure partie du répertoire, véritable pied-de-nez à toutes les idées reçues sur la nécessité d’avoir une vie « saine » et accessoirement connu sous le nom de Teage Sparrow, papa rock n’ roll de Jack (j’suis fan!).
Bill Wyman, bassiste, mais aussi chanteur, compositeur… Charlie Watts à la batterie, considéré par Rolling Stones (le magazine) comme le 12ème meilleur batteur de l’histoire de la musique.
Et? (mince le côté midinette reprend le dessus) LE charisme personnifié, l’incarnation, l’esprit des Stones. Une bouille timide, une bouche hypnotique, un air gauche, un déhanché enjôleur, bad-boy soooo sexy : Mick Jagger. (Il existe des classements pour les musiciens, je vous pondrai un top « beaux gosses » un de ces quatre).
Ron Wood et sa guitare les rejoindront en 1975 en remplacement de Mick Taylor (qui lui-même avait remplacé Brian Jones). Darryl Jones remplacera Bill Wyman dans les années 90.
Vous attendez la question fatidique? Pourquoi faut-il écouter et réécouter les Stones? Primo, c’est juste du bon, du très bon rock, qui passe infiniment bien, même si vous avez les oreilles sensibles.
Parce que, la vision apocalyptique de Gimme Shelter est toujours et encore plus d’actualité. À un jet de pierre? Vraiment? War, children, it’s just a shot away. Rape, murder, it’s just a shot away.
Parce qu’à contrario de ce noir, se trouve le rose d’Angie, et, je ne connais personne capable de résister à cette chanson.
Parce que, même si parfois, c’est misogyne, cru, sous-entendu, corrosif, c’est sur un air léger. S’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer sous peine d’une mauvaise transformation du paysage musical et ce serait d’un triste.
Bref… On a tous une relation intime avec les Stones. Quelle est la vôtre?
Passez une bonne soirée en leur compagnie (la playlist extended est là). A+ mes Zigos.
MeloP ζ