Hello mes Zigos!
Vinyl en trois mots? Boombastic et….. trop court. Le premier épisode, réalisé par Mônsieur Scorsese, dure presque deux heures (faut prendre le temps de planter le décor), suivi par neuf autres plus concis et tellement prenants. MaD a déjà fait le pitch sur Zigomascope. Nous, nous allons faire le tour des artistes qui font de cette bande son, une pure merveille…
Ouverture par Sturgill Simpson et l’excellent Sugar Daddy. Rien que le générique, mélange bluesy et southern-rock, vous colle dans la démarche ce minuscule déhanchement, accessoire indispensable des années 70 (tout comme les Rayban, le tiny blouson de cuir, la chemise ouverte, le pantalon patte d’eph…).
Petit rappel du contexte avant de se faire incendier. Voyage dans les seventies, le machisme, les débordements, l’underground… Une époque insensée où chacun pouvait posséder le monde au creux de ses mains. Et qui mieux que Ty Taylor, le génial Ty Taylor pouvait vous le chanter? (Vintage Trouble à voir absolument en concert).
Pour le politiquement correct, qui, soit dit en passant, ne devrait pas se trouver là (à bon entendeur…), c’est pas joli joli mais ça fait du bien de replonger dans cette atmosphère Sexe Drugs & Rock N’ Roll. No Good donc, et Kaleo (dont je vous ai déjà parlé) : à tomber. Aux premières notes, votre cerveau se remet dans l’ambiance de la série.
Écroulé sur le siège d’une caisse, dans une rue peu fréquentable, le regard de cocker battu (tombé le nez dans l’illicite) de Richie, producteur de musique en chute, qui, quelques heures auparavant, aurait pu empocher le pactole en vendant son label. Vous allez détester l’aimer et aimer le détester. Il nous emmène lui, son spleen, ses démons et ses tourments, vers une rencontre du troisième type où les New York Dolls cassent la baraque (au sens propre du terme). Christian Peslak est incroyable dans la peau de David Johansen.
Dès lors, un seul mot d’ordre, dépoussiérer… Trouver des nouveaux talents, garder les artistes bankables, trouver de nouveaux sons, un nouveau nom. La star du moment, celui que l’on doit bichonner, quitte à s’asseoir sur quelques principes c’est Hannibal. Joué par Daniel J. Watts, hybride de Sly Stone et de Charlie Wilson (qui le double au chant).
Il faut aussi composer avec une vie de couple chancelante, des addictions trop pesantes, une personnalité pas très jojo, des mafieux, des flics tenaces, un paternel particulier… Tout ceci n’est rien comparé à la quête du futur Number One. On côtoie le Chelsea Hotel, le Max’s Kansas City, les Bas-fonds de la scène musicale new yorkaise. On croise des légendes (parfois trop rapidement): Andy Warhol, un Elvis fatigué, Led Zeppelin, Alice Cooper, Dee Dee Ramone, Cass Elliot, John Lennon, Lou Reed, David Bowie… et même Bob Marley, interprété par Leslie Kujo.
La lumière au bout du tunnel? Attendant « sagement » qu’on les repère, les Nasty Bits vont prendre le train en marche et devenir l’étendard d’Alibi Records. Ne cherchez pas le groupe, il n’est que pure fiction… Ou pas… En tout cas le nom… Jetez une oreille sur Turbogeist, mes Zigos. James Jagger en figure de proue (qui n’a pas à rougir de sa prestation. Il est bon, il est très bon).
Repéré dans une Bar Mitzvah, Gary Gombletta aka Xavier, joué par Douglas Smith, inspiré (paraît-il) de Jobriath et doublé sur Life On Mars par Trey Songz. Pas ma tasse de thé en temps ordinaire mais là je cautionne…
Et cerise sur le gâteau pour la fin de cette unique saison, l’avènement du disco. Alex Newell, DJ Cassidy et Nile Rodgers (qu’on ne présente plus) aux commandes. Je vous vois remuer 🙂
Alors, bien évidemment, vous l’aurez compris, ce vinyl(e) est à consommer sans modération (à son image). Passez une bonne soirée mes Zigos.
MeloP ζ
You nailed it real good, Holy Melo😎
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