AYTTM : Just Breathe

Salut mes Zigos. J’ai sélectionné le titre foufoufou d’un de mes groupes fétiches. Avant de vous plomber définitivement la soirée, laissez-moi vous offrir les kleenex. Le sublime Eddie va nous interpréter Just Breathe qui figure sur Backspacer (et que je vous recommande bien évidemment).

[MeloP] Yes I understand that every life must end (aw huh). As we sit alone, I know someday we must go (aw huh). C’est joyeux à souhait, sortez les cotillons… La fin d’une existence, le bout de la route, le triste constat. Quand je pense que certains, à l’époque, ont pris ce titre pour leur mariage. Les relents de l’enterrement de vie de célibataire peut-être…

[MaD] Bon, alors… bon…on va partir du principe que la flûte au synthé et la mélodie en général me passent à un million de kilomètres au dessus du bulbe, histoire que mes écoutilles ne se verrouillent pas complètement. Ok, ça c’est fait. Ensuite le sujet tabou, là je dis d’accord. Au corps à corps face à la peur, la vraie, l’ultime.

[MeloP] Allez courage MaD, ça ne prendra que 3’45. I’m a lucky man to count on both hands the ones I love. Some folks just have one, others they got none (aw huh). Stay with me, let’s just breathe. Le mec s’estime chanceux d’être entouré, d’avoir des gens à aimer alors que d’autres, malheureusement, finiront seuls. Ok… Donc on attend la mort, ensemble? Ok… Mais on sait toujours pas qui va mourir. À cet instant, très précis, mon imaginaire me fait péter au casque trop d’images, genre le scénario complet du film catastrophe. Pardonnez moi, faut que j’me mouche.

[MaD] Être lié d’amitié, sur cette planète de bipèdes, ça change la donne, c’est clair. Prendre le temps de respirer, de souffler. Ouaip, à son rythme. (Par contre, si tu pouvais te moucher plus discrètement, hein, on dirait une trompette). 

[MeloP] Mille excuses, j’vais essayer d’être plus discrète 🙂 Practiced are my sins never gonna let me win (aw huh) Under everything just another human being (aw huh) Yeah I don’t wanna hurt there’s so much in this world to make me bleed. Stay with me, you’re all I see. Le repentir. C’est lui qui se meurt, c’est lui qui livre ce douloureux témoignage, c’est lui qui expie, qui demande pardon de ce qu’il a pu faire endurer. C’est lui qui souffre et qui retient la main qui le réconforte, de peur qu’elle ne s’échappe trop vite.

[MaD] Souffrir. Là, le voile est levé sur la partie grinçante de l’aventure. Mourir, faut déjà la digérer celle-là, mais la douleur ne s’estompe pas facilement si on y fait face seul(e). Accompagner. Plonger dans les yeux de quelqu’un avec confiance. 

[MeloP] Did I say that I need you? Did I say that I want you? Oh if I didn’t now I’m a fool you see. No ones knows this more than me. As I come clean. Misère. C’est tellement beau. Moi je reste convaincue qu’il s’adresse à sa femme. Bon d’accord, ça marche aussi avec sa mère, son père (je ne crois pas, Vedder a un lourd passif de ce côté là), un ami… son chien. Moi, j’vais laisser parler mon côté fleur bleue, c’est sa femme.

[MaD] Va pour le bouquet de violettes, Melo. Ça suit généralement une ou plusieurs conneries.

[MeloP] Non mais là c’est sûr, c’est sa femme. I wonder everyday as I look upon your face (aw huh) everything you gave and nothing you would take (aw huh) Nothing you would take, everything you gave // Hold me till I die, meet you on the other side. Qui d’autre donne plus qu’il ne prend? Oh inutile de grincer des dents Messieurs! Ok. Si l’envie me prenait d’être de bonne foi… Techniquement, ça marche aussi avec les autres et même avec le chien. Mais zut… Moi, j’ai envie d’y croire à cette histoire d’amour infini. Non parce que sinon, le scénario catastrophe réapparaît et j’ai plus assez de mouchoirs pour me mettre à sa place (ou à la place du chien). Bref… Il est dans mes bras, là, blotti, jusqu’à son dernier souffle. Don’t disturb!

[MaD] Pas te déranger? Nan mais elle en a de bonne, la divine!?! Et qui m’a collé c’te titre dans l’entonnoir? Ah! Y a des voyages à faire en solo dont on se passerait bien. D’emblée quand on arrive, on espère qu’il y aura au moins une ou un bipède pour nous accueillir. Ensuite être un brin guidé(e) avec une belle rasade d’attention et limite j’allais dire d’amour (oh purée ça va être chaud à dégoter). Pour le décollage ben c’est la même chose qu’à l’atterrissage (notez d’ailleurs le redoublement des consonnes en français sur les mots décollage et atterrissage. La preuve est faite : faut aller chercher du monde). 

note : Je souris d’avance, parce que la semaine prochaine il n’y aura plus aucun doute au sujet de la prétendue tribu de potes à laquelle Melo et ma fraise appartiendrions.

[MeloP] J’sais pas si j’dois trembler ou me réjouir… Donc j’vais attendre ton choix avec… impatience 😉

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