Telling Stories

Hello mes Zigos. L’histoire que je viens vous conter aujourd’hui ne date pas… d’hier. Sautez dans la bagnole, nous voilà repartis au pays des 80’s, où tout a débuté.

La mémoire est surprenante, je suis incapable de me souvenir ce que je cherche depuis ce matin, en revanche: Juin 1988, Nelson Mandela a 70 ans et est toujours emprisonné (il sera libéré quelques mois plus tard). Sur la scène de Wembley, déboule une jeune femme et sa guitare.

Le rythme est far far away from rock mais Tracy Chapman est un bolide, une Stingray de compétition. Trois titres, dont un ayant, par la suite, fait le tour de la planète, et elle réussit à me dompter. 

Je ne connais personne, j’en mets ma main au feu, personne n’ayant jamais eu sur les lèvres un de ses refrains. Sa voix profonde et délicatement mélancolique promène ses interrogations sur l’humanité,

Son regard un brin triste porte ses désillusions,

Son large sourire, timide et apaisant, véhicule ses espoirs et son amour du monde.

Tracy c’est un rêve américain. Imaginait-elle ou s’autorisait-elle seulement à penser, qu’elle, la petite fille qui chantait à l’église du quartier, accompagnerait les plus grands.

Qu’elle rendrait hommage à un autre Dieu,

Qu’elle trimbalerait et dispenserait son altruisme pendant plusieurs décennies,

Qu’elle rencontrerait plusieurs présidents (et au passage Gary Clark Jr).

Comme nous, elle a pris quelques tous petits kilomètres Tracy. (Mais ça va pas… je ne sais même pas pourquoi j’en parle. Surtout que pour ma pomme, c’est d’une violence. Dans la mouille et avec élan encore…) Bref, elle a su garder sa moue et son regard d’enfant. (Me too, j’vous signale… Au cas où ça intéresserait quelqu’un).

Alors… Moi, je sais ce que je vais réécouter en boucle pendant tout ce week-end, et vous? Vous prendrez bien une promesse de bonheur et de douceur?

De la paix dans vos cœurs mes Zigos et A+

MeloPζ

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