Plop, Sweet Ziknautes !
Au siècle dernier le vent soufflait sur Bristol, nappant de ses fines gouttes d’onde savante les êtres de sons. Leur musique se mit à pousser en studio. La magie opérait. Ruse délicate, épineuse à souhait. Tricky.
Et toujours bien vivace :
Envoûtée, je pourrais l’écouter en boucle. Pour ma santé mentale, et celle de mes voisins, une seconde galette pianote aussitôt :
À la troisième, mon palpitant s’en balance les hanches :
Un tour de spirale et me voici projetée, plectre sur l’échine, au XXIème :
Passé de la quatrième à la cinquième croustillante est un jeu de niña, le temps de me re-re-re-verser une immense tasse de :
Je ne vois même pas la sixième venir. Prise des épaules à la nuque, je déambule en cadence :
Septième, les yeux clos au ciel, les vertèbres envoûtée, j’ai ingurgité un métronome :
Huitième et infiniment fondante vague refluant :
Parée pour ma neuvième envolée :
À dix je retombe sur mes pieds, corps regroupé, pour mieux bondir puis m’aplatir contre le tremplin avant de revenir à la verticale, en slow transe :
Onzième remède, la fiole se débouche seule et envahit mes cages, ma cage, mes mains, et toute ma queue de poisson suit. Flotter sur le flow.
La douzième suave et rauque, légère et granuleuse, glisse le long de mes écailles. Lents remous sonores métallisés.
Elle est déjà treize. Différente, distante, résonnante et raisonnante, elle chante et susurre.
Et la seule chose qui me dérange, vraiment, c’est de boucler cette play-list en forme de post.
MaD
Interview