Coucou les chéris, z’allez bien ? Moi impec’, j’suis au Stade de France, quatre gros durs tatoués rien que pour moi (humilité quand tu nous tiens!) J’vous ai tout de même préparé un p’tit truc à vous coller sous la dent!
Clairement ça va être ma fête, Zigomapote va m’en vouloir à mort! Qu’importe, je branche la séquence nostalgie, histoire de vous casser le rythme. Alors Laissez-moi vous parler d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (et les plus de 60 non plus. Oh! Faut pas pousser). Retour sur les années 80! Bien entendu, j’ai balancé toutes les photos où apparaissait la coupe lionne mal réveillée et les épaulettes démesurées.
Te souviens-tu mon Anaïs… les années bénies, amalgame d’insouciance, d’invincibilité, de quiétude, la recherche de liberté?
Bercées par des amis communs, ce fut la rencontre improbable de deux bipèdes à station verticale, a kind of magic, décidées à parcourir, sous le soleil, un bout de chemin ensemble, à profiter sans se laisser envahir. Nous avons suivi la bonne direction.
Dans mon walkman (ancêtre à pédales du mp3, pour les plus jeunes) c’était plutôt chaud bouillant, à base d’écorché vif, de nana barrée, d’hirsutes au maquillage ayant pris légèrement l’eau, ou, encore et toujours, de pur génie.
Presque comique de se remémorer, ce que l’on s’évertuait à refuser d’absorber, du bastringue guignolesque à la guimauve ultra non-comestible à faire chialer dans les chaumières, ou du love-love. Mortel ! Je préférais de loin la déprime corsée, allongée sur un transat de l’Hôtel Bleu, sirotant tranquillement un cocktail aux côtés d’un comédien novice mais tellement craquant.
En tout cas une bonne tranche de vie, Zigomachou, et je suis sûre que t’as d’autres titres en tête. Je t’appelle?