Tears Of A Tiger

Grrrrrr, ça ne va pas du tout. Rien ne tourne rond! Something is deconning! M’enfin!

Quand MaD m’a jeté « tiger », j’ai fanfaronné façon cheerleader, avant de tomber les pompons ballants. Mince… Pas de quoi fouetter un chat, c’est loin d’être la jungle, c’est le désert! Ah quand il s’agit de lion (devrais-je dire laïone?) y a du monde! Ce pauvre tigre, majestueux félin, vrai roi du règne animal, a été quelque peu oublié, lui.

Attention, j’vous préviens, avec Shere, on a méchamment les dents qui poussent et cela nous rend un tantinet ronchons. La guerre est déclarée. Meow, ça va saigner!

Du coup, j’vais en profiter pour sortir mes banderoles militantes. Parce que leur destin c’est quoi? Finir sur le mur, sous la table basse, pire… devant la cheminée, immortalisés en carpette, au nom de la fierté d’un homo-sapiens destructeur? Leur avenir se résumerait-il à l’ennui mortel d’une cage exiguë?

Arrêtez d’exhiber, pour assouvir l’orgueil d’avoir dompté la bête, le besoin irrépressible d’adrénaline. Cessez d’enchaîner pour épater.

Tout animal ne peut et ne doit PAS devenir domestique. Pitié, endiguez cette affreuse pensée. Ce ne sont pas de gentils minous. Ils se résignent, ils jouent votre jeu mais restent des fauves avides de liberté, des Khan!

Leur disparition peut encore être évitée. Ils doivent pouvoir s’ébattre paisiblement, recouvrer leur espace de vie, leurs racines.

Et ça urge, sinon, baignés de leurs larmes, seuls resteront, de micro-résidus de poils, de vagues empreintes de pattes, un génotype dans un sombre labo.

L’Humain se délecte à prouver sa chimérique suprématie. L’Homme est un loup pour l’Homme… et (ça m’fait mal de l’admettre) une saloperie de virus pour le reste de la planète (elle, comprise).

MeloP ζ