Suivre le fil des ondes et rencontrer, par hasard, Monsieur Grandin…
Se prendre son album trailer sur le lobe et le laisser ricocher…
…jusqu’à sentir la voix lissuave d’Ornella Mesple-Somps frôler lentement l’arrête des cartilages.
Se laisser chuter entre les notes puis effectuer un rebond sur la surface de l’onde, comme ça :
Avant de repartir, trop haut, pour stopper net en plein vol, emprisonnée dans une toile langourugueuse :
N’en sortir que pour s’empêtrer dans le bocal à marshmallows dansants.
Rester là, à se balancer sur le bord, d’avant en arrière, guettant un souffle, un large souffle de vent.
Pis prendre le bouchon d’une bouteille de cidre doux direct dans le racloir :
(et nan, OO?! nan? Nan. Ce ne sont ni la voix ni la chevelure teinte en noir de Courtney Love, mais bel et bien celles de Brody Dalle)
Finir sa quête de sons à l’aigu d’un lustre…
…pour retomber aussitôt en poussière, pluie de notes poudreuses.
L’oreille tombe, épuisée et radieuse.
Trip Hop 1, check.
ZD